Dwayne Johnson a donné son accord pour l’utilisation de la technologie deepfake dans le film Moana. Disney a envisagé une méthode audacieuse pour réaliser des économies sur les coûts de production. Malgré l’approbation initiale, l’entreprise a finalement décidé de renoncer à cette approche, effrayée par les risques juridiques et les préoccupations en matière de sécurité des données. Ce retournement soulève des questions essentielles sur les limites de l’utilisation de l’IA dans le domaine cinématographique. Le projet promettait une innovation sans précédent, mais les doutes concernant la propriété du contenu généré par l’IA ont eu raison de l’initiative. Le film, dont la sortie est prévue pour juillet 2026, n’inclura pas de séquences avec la performance de Tanoai Reed, le cascadeur ayant servi de double à Johnson.
Approche révolutionnaire de Disney avec l’utilisation de deepfake
Lors de la production de l’adaptation en live-action de Moana, Disney a envisagé d’exploiter la technologie des deepfakes. Cette innovation devait permettre de remplacer numériquement l’acteur Dwayne « The Rock » Johnson lors des journées où sa présence sur le plateau n’était pas possible. L’emploi d’un double et d’une intelligence artificielle suscitait un réel intérêt.
Dwayne Johnson et son accord avec Metaphysic
Johnson, connu pour son interprétation du demi-dieu Maui, avait donné son assentiment à l’utilisation d’une technologie développée par la société Metaphysic. Cela impliquait une cartographie faciale de son visage sur celui de Tanoai Reed, son cousin et entraîneur, devenant ainsi le double de cascade de Johnson. Ce processus visait non seulement à réaliser des économies, mais également à permettre à Johnson de « se trouver à deux endroits en même temps. »
Tanoai Reed, habitué à agir comme doublure dans plusieurs productions comme la franchise Fast & Furious et les films Jumanji, a été sélectionné pour reproduire les performances de Johnson. La collaboration entre Disney et Metaphysic était ainsi prometteuse pour l’avenir du cinéma.
Annulation du projet après des négociations prolongées
Après un an et demi de discussions, Disney a finalement renoncé à ce projet prestigieux. La société a décidé d’abandonner l’utilisation de la technologie deepfake dans le film, prévu pour une sortie en juillet 2026. Les dirigeants ont exprimé des préoccupations notables concernant la sécurité des données et les incertitudes juridiques relatives à la propriété des contenus générés par intelligence artificielle.
Considérations légales et risques associés
Les problèmes juridiques demeurent prépondérants dans l’industrie, surtout concernant la création de contenus par intelligence artificielle. Disney avait également envisagé d’intégrer un personnage généré par IA, Bit, dans le film Tron: Ares. Cependant, cette initiative a été abandonnée, redoutant une réaction négative du public et des complications lors des négociations avec les syndicats de l’industrie.
Progrès général et défis de l’intelligence artificielle
La technologie des deepfakes soulève des enjeux complexes. Avec la montée en flèche des risques liés à l’intelligence artificielle, comme indiqué dans une récente étude, un tiers des entreprises britanniques se trouvent exposées à de tels dangers. Les discussions autour de l’éthique et de la sécurité des technologies avancées, notamment concernant la manipulation d’images, prennent une importance croissante.
Face à l’évolution rapide des technologies, la vigilance s’impose. Les tentatives de fraude alimentées par l’IA continuent d’augmenter, et les entreprises doivent naviguer dans un environnement de plus en plus complexe. Il est donc essentiel de rester informé des meilleures pratiques pour éviter les pièges liés à ces innovations. Les projets de deepfake et d’intelligence artificielle, bien que prometteurs, nécessitent une approche prudente pour éviter d’éventuels abus.
Pour en apprendre davantage sur les défis liés aux deepfakes et à la sécurité numérique, consultez des ressources sur l’identification des deepfakes, ainsi que des analyses des implications de l’intelligence artificielle sur le monde professionnel.
Questions fréquemment posées sur Dwayne Johnson et le deepfake dans Moana
Pourquoi Dwayne Johnson a-t-il donné son accord pour utiliser un deepfake dans le film Moana ?
Il a accepté de l’utiliser pour réduire les coûts de production et permettre l’utilisation de son image même lorsqu’il ne pouvait pas être présent sur le plateau, en utilisant son cousin comme doublure.
Quels étaient les avantages de l’utilisation de la technologie deepfake pour Disney ?
Cette technologie permettait de projeter le visage de Dwayne Johnson sur son doublure, Tanoai Reed, permettant de le faire apparaître dans plusieurs scènes sans nécessiter sa présence physique, tout en minimisant les coûts liés à sa célébrité.
Pourquoi le projet a-t-il été finalement annulé par Disney ?
Le projet a été annulé en raison de préoccupations concernant la sécurité des données et des incertitudes légales sur la propriété du contenu généré par l’IA, après 18 mois de négociations avec l’entreprise Metaphysic.
Quelle était la portée prévue de l’utilisation du deepfake dans le film Moana ?
L’utilisation de l’IA était prévue pour un nombre restreint de scènes, mais aucune image de la performance de Tanoai Reed ne sera finalement incluse dans le film.
Y avait-il d’autres projets de deepfake chez Disney, en dehors de Moana ?
Oui, Disney avait envisagé d’introduire un personnage généré par IA dans Tron: Ares, qui aurait interagi avec Jeff Bridges, mais ce projet a également été abandonné en raison de risques juridiques et de préoccupations face à un potentiel retour négatif du public.
