Google poursuit en justice des escrocs présumés pour avoir imité son outil d’IA

Google a engagé des poursuites contre des individus ayant créé une version contrefaite de son outil d'IA, "Google Bard", trompant les utilisateurs en leur faisant télécharger des logiciels malveillants.
Publié le 14 novembre 2023 à 05h24
modifié le 14 novembre 2023 à 05h24
Hugo Mollet
Hugo Mollet
Rédacteur en chef pour la rédaction média d'idax, 36 ans et dans l'édition web depuis plus de 18 ans. Passionné par l'IA depuis de nombreuses années.

Google a récemment entamé une poursuite judiciaire contre un groupe de personnes qui, selon la société, ont utilisé le nom et les marques de Google pour promouvoir un faux logiciel d’intelligence artificielle (IA) appelé « Google Bard ». Ces individus surfent sur la vague d’intérêt croissant pour les outils génératifs d’IA en trompant les internautes afin de leur faire télécharger des logiciels malveillants.

Les accusés auraient commercialisé un faux Google Bard

Le géant du Web accuse ces trois individus dont l’identité est inconnue de prétendre fournir, entre autres, « la dernière version » de Google Bard à télécharger. Google précise que Bard est un outil d’IA génératif librement accessible et qui ne nécessite pas de téléchargement.

La plainte déposée par Google stipule également que les auteurs présumés ne sont en aucun cas affiliés à la société, bien qu’ils prétendent l’être. Ils ont utilisé des marques commerciales de Google, telles que Google AI et Bard, pour tromper les victimes non méfiantes et les inciter à télécharger des logiciels malveillants sur leurs ordinateurs.

Intentions légitimes dans la lutte contre les cyberarnaques

Avant de déposer cette plainte, la société basée à Mountain View, en Californie, aurait envoyé environ 300 avis de retrait depuis avril au groupe responsable du faux logiciel Bard, sans recevoir de réponse. Si cette action en justice est couronnée de succès, elle servira de mesure dissuasive et établira un mécanisme clair pour empêcher ce genre d’arnaques à l’avenir.

Google met en garde contre le fait que les escrocs profitent de plus en plus des utilisateurs non avertis en raison de l’intérêt croissant du public pour les nouveaux outils génératifs d’IA. Leur situation est légèrement différente car les individus malveillants exploitent le battage médiatique récent entourant l’IA en lançant des logiciels prétendant offrir des fonctionnalités similaires mais contenant en réalité des logiciels malveillants. Cela peut causer divers problèmes pour ceux qui l’installent par inadvertance.

L’objectif de Google avec l’IA générative

Selon Google, son projet d’intelligence artificielle générative vise à simplifier la recherche en fournissant une compréhension plus rapide des sujets et en révélant de nouvelles perspectives et connaissances, tout en facilitant l’accomplissement de tâches. Ainsi, il apparaît important pour l’entreprise de défendre et protéger ses projets légitimes d’IA face aux arnaques et attaques potentielles.

Les avancées technologiques attirent les escrocs

De nos jours, on constate que de plus en plus de produits technologiques intègrent l’intelligence artificielle. Du ChatGPT dans votre navigateur Web aux outils de retouche d’images par glisser-déposer, la demande pour ces innovations ne cesse de croître, attirant ainsi les individus malveillants prêts à tirer profit des internautes non avertis.

Pour éviter de tomber dans le piège des escrocs, il est essentiel de vérifier la source et l’origine des logiciels avant de les télécharger et de s’assurer qu’ils proviennent de développeurs crédibles et reconnus. De leur côté, les entreprises doivent être vigilantes et préventives face aux tentatives d’exploitation de leurs marques et produits afin de protéger leur réputation et celle de l’industrie en général.

Une lutte constante contre la fraude en ligne

La poursuite judiciaire lancée par Google fait partie des nombreuses actions entreprises par les acteurs du numérique pour lutter contre la prolifération des arnaques sur Internet. Il appartient également aux utilisateurs de rester vigilants et de signaler toute activité suspecte, contribuant ainsi à garantir un environnement numérique sûr pour tous.

Hugo Mollet
Hugo Mollet
Rédacteur en chef pour la rédaction média d'idax, 36 ans et dans l'édition web depuis plus de 18 ans. Passionné par l'IA depuis de nombreuses années.
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