Sora a-t-il été formé par OpenAI en s’inspirant de vos jeux vidéo et de vos streameurs favoris ?

Publié le 5 janvier 2025 à 08h09
modifié le 5 janvier 2025 à 08h09
Hugo Mollet
Hugo Mollet
Rédacteur en chef pour la rédaction média d'idax, 36 ans et dans l'édition web depuis plus de 18 ans. Passionné par l'IA depuis de nombreuses années.

Sora, le nouveau générateur de vidéos par IA d’OpenAI, suscite un intérêt sans précédent dans l’univers numérique. *Des éléments emblématiques des jeux vidéo* et *des figures charismatiques du streaming* semblent avoir alimenté son entraînement. Ce modèle révolutionnaire joue avec des références culturelles très appréciées, interrogeant ainsi la frontière entre créativité humaine et machines. *La question des droits d’auteur* cristallise les préoccupations dans cette dynamique innovante. En quoi Sora reflète-t-il l’essence de nos expériences vidéoludiques préférées tout en soulevant des enjeux éthiques inédits ?

OpenAI a récemment rendu disponible son générateur de vidéos par IA, Sora, suscitant de nombreuses interrogations concernant son entraînement. Les méthodes utilisées pour développer cet outil demeurent floues, mais certaines sources suggèrent une forte inspiration tirée des jeux vidéo et des contenus diffusés par les streameurs sur des plateformes telles que Twitch.

Les détails de l’entraînement de Sora

Sora a été annoncé au début de l’année 2024, mais son accès en France et en Europe reste restreint. Des tests effectués par des journalistes, dont Kyle Wiggers de TechCrunch, révèlent que des vidéos de jeux vidéo populaires, notamment Minecraft, ont été intégrées au corpus d’apprentissage. La capacité de l’IA à générer des séquences visuelles proches de jeux emblématiques interpelle et soulève des préoccupations.

Des créations inspirées des jeux vidéo

Les résultats des essais menés par Wiggers montrent que Sora peut créer des vidéos ressemblant de manière surprenante à un gameplay de Super Mario Bros ou d’autres franchises célèbres telles que Call of Duty. Ces extraits ne sont pas seulement des imitations ; ils témoignent d’une compréhension approfondie des caractéristiques visuelles et des dynamiques de jeu.

Sora peut générer une vidéo qui est presque un clone de Super Mario Bros.

Influence des streams et des créateurs de contenu

En plus de ses capacités à reproduire des jeux, Sora semble avoir assimilé des éléments essentiels à la culture des jeux vidéo sur des plateformes de streaming. La façon dont l’IA modélise l’interface et les éléments visuels de Twitch pointe vers une inclusion substantielle de centaines de vidéos de créateurs comme AuronPlay et Pokimane. Cela soulève d’importantes questions sur les droits d’auteur et la propriété intellectuelle.

Questions juridiques sur les droits d’auteur

Le professeur Joshua Weigensberg a fait remarquer que l’utilisation de contenus vidéo sans autorisation peut exposer OpenAI à des risques juridiques importants. Si des éléments de streams ou de jeux protégés par des droits d’auteur ont été utilisés pour entraîner Sora, cela pourrait potentiellement impliquer plusieurs niveaux de réclamations légales provenant des détenteurs de droits concernés.

Les tribunaux pourraient juger que les droits d’auteur sont en cause.

Une vigilance nécessaire pour OpenAI

OpenAI a affirmé avoir utilisé des données « accessibles au public » pour entraîner Sora. Malgré cela, le manque de transparence autour des données spécifiques utilisées suscite des inquiétudes. Dans un contexte où la législation sur la protection des droits d’auteur devient de plus en plus rigoureuse, l’absence d’informations claires sur l’origine des contenus pourrait poser problème.

Des entreprises comme Microsoft font déjà face à des accusations similaires pour avoir utilisé de manière inappropriée des contenus protégés. Les résultats d’une telle situation pourraient potentiellement influer sur la manière dont l’IA et les créations générées à partir de l’IA évolueront à l’avenir.

Foire aux questions courantes

Comment Sora a-t-il été entraîné par OpenAI ?
OpenAI a utilisé des données disponibles publiquement, notamment des séquences vidéo de jeux vidéo et des streams en direct, pour entraîner Sora.
Quels types de jeux vidéo ont été utilisés pour l’entraînement de Sora ?
De nombreux jeux emblématiques comme Minecraft, Super Mario Bros., Call of Duty et Counter Strike ont été évoqués comme sources potentielles de contenu pour l’entraînement de Sora.
Sora peut-il reproduire des séquences de gameplay de jeux spécifiques ?
Oui, Sora est capable de générer des vidéos qui ressemblent étroitement à l’expérience de gameplay de nombreux jeux populaires, tout en intégrant des éléments visuels et des mécaniques typiques.
Les contenus de streamers comme Pokimane ou AuronPlay ont-ils influencé le développement de Sora ?
Il semble que Sora ait été entraîné avec des données provenant de streams sur Twitch et YouTube, ce qui inclut potentiellement le contenu de streamers populaires.
Y a-t-il des préoccupations concernant les droits d’auteur liés à l’utilisation de contenu de jeux vidéo dans Sora ?
Oui, des questions de propriété intellectuelle se posent car l’utilisation de séquences de jeux vidéo et de contenus de streamers peut potentiellement violer des droits d’auteur si elle n’est pas correctement autorisée.
OpenAI a-t-il pris des mesures pour éviter des problèmes de droits avec Sora ?
OpenAI a affirmé utiliser des données accessibles au public tout en faisant état de vérifications concernant l’utilisation de contenu protégé pour prévenir d’éventuels problèmes juridiques.
Sora peut-il créer du contenu original sans plagier des jeux ou des streams existants ?
Bien que Sora puisse générer des vidéos inspirées de jeux et de streams, la création de contenu original sans éléments de plagiat est un défi qui dépendra de la nature des requêtes et des données d’entrée.
Quel est l’impact de Sora sur l’industrie du jeu vidéo ?
Sora pourrait révolutionner la création de contenu vidéo lié aux jeux vidéo, mais il soulève également des préoccupations éthiques et juridiques concernant l’utilisation non autorisée de matériel protégé.

Hugo Mollet
Hugo Mollet
Rédacteur en chef pour la rédaction média d'idax, 36 ans et dans l'édition web depuis plus de 18 ans. Passionné par l'IA depuis de nombreuses années.
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