Le dernier modèle d’OpenAI rencontre un obstacle : un manque de données suffisantes pour sa formation, selon un rapport

Publié le 22 décembre 2024 à 08h02
modifié le 22 décembre 2024 à 08h02
Hugo Mollet
Hugo Mollet
Rédacteur en chef pour la rédaction média d'idax, 36 ans et dans l'édition web depuis plus de 18 ans. Passionné par l'IA depuis de nombreuses années.

OpenAI fait face à un *obstacle majeur* concernant le développement de son dernier modèle d’intelligence artificielle. Une récente analyse met en lumière un *manque de données suffisantes* pour entraîner ce système d’une complexité inédite. La *valorisation d’OpenAI* de 157 milliards de dollars repose sur le succès de cette technologie. Les défis rencontrés durant son développement soulignent les limites des données disponibles dans l’écosystème numérique actuel. Les implications de cette situation résonnent au-delà de simples défis techniques, interrogeant la capacité de l’intelligence artificielle à progresser face à ces contraintes.

Problèmes rencontrés par le dernier modèle d’OpenAI

Un rapport du Wall Street Journal a révélé que le projet d’intelligence artificielle d’OpenAI, connu sous le nom de GPT-5 ou Orion, accuse un retard significatif. Ce modèle, qui requiert un volume de données colossal pour être opérationnel, se heurte à une réalité inquiétante : le manque de données suffisantes dans le monde pour son développement.

Coûts de développement astronomiques

La tentation de développer un modèle d’IA de pointe a engendré d’importantes dépenses. Les coûts de formation d’Orion, pour une période de six mois, pourraient atteindre près de 500 millions de dollars. En comparant, l’entraînement de son prédécesseur, GPT-4, s’élevait à environ 100 millions de dollars. Ces sommes colossales mettent en lumière la pression financière à laquelle OpenAI fait face, exacerbée par la nécessité d’un modèle fonctionnel.

Directives du projet

Conçu pour réduire le fossé entre la création de données et l’obtention des résultats escomptés, Orion devait surpasser toutes les avancées précédentes de l’entreprise, notamment en réalisant des découvertes scientifiques majeures et en exécutant des tâches humaines routinières. Néanmoins, des essais en formation à grande échelle ont révélé des limitations significatives.

Manque de données sur Internet

Les chercheurs d’OpenAI ont constaté un manque de données disponibles sur l’internet public, souvent utilisé pour former des modèles précédents. Cette insuffisance a incité l’entreprise à envisager des solutions alternatives. Des ingénieurs en logiciel et des mathématiciens ont été engagés pour générer des données nouvelles, mais ce processus s’avère laborieux et chronophage.

Utilisation de données synthétiques

Parallèlement, OpenAI a recours à des données synthétiques, crées par l’IA elle-même, pour alimenter la formation d’Orion. Néanmoins, cette méthode présente des risques, occasionnant des dysfonctionnements notables et des réponses inappropriées qui nuisent à la crédibilité du modèle. De tels problèmes n’apparaissent qu’après des phases d’entraînement intensives.

Absence de progrès significatifs

Aucune avancée significative sur la projection attendue n’a été constatée lors des essais en cours. Les résultats opérationnels d’Orion ne justifient pas les coûts faramineux engagés. La projection initiale anticipait un modèle qui pourrait émerger en tant que référence dans l’utilisation de l’IA, équivalente à un doctorat en intelligence artificielle.

Défis internes et concurrence externe

OpenAI doit également gérer des problèmes de gouvernance interne, notamment une instabilité organisationnelle. De nombreux dirigeants, incluant le co-fondateur et scientifique en chef, ont quitté la société. Cette instabilité affecte sans aucun doute l’avancement du projet.

Par ailleurs, les rivaux, tels qu’Anthropic et Google, franchissent des jalons significatifs. Leurs modèles, souvent jugés supérieurs, menacent la position de leader d’OpenAI sur le marché. Alors que le développement de GPT-4 est devenu obsolète, la pression sur Orion ne fera qu’augmenter à l’avenir.

Foire aux questions courantes

Pourquoi le dernier modèle d’OpenAI, GPT-5, rencontre-t-il des difficultés lors de sa formation ?
Le modèle fait face à des obstacles en raison d’un manque de données suffisantes disponibles sur Internet pour l’entraîner, ce qui complique son développement efficace.
Quelles sont les conséquences du manque de données pour la formation du modèle GPT-5 ?
Le manque de données peut entraîner des performances non optimales du modèle, rendant difficile son fonctionnement tel que prévu lors de son lancement.
Comment OpenAI tente-t-il de remédier au problème de données pour GPT-5 ?
OpenAI essaie de créer des données à partir de zéro en recrutant des ingénieurs en logiciel et des mathématiciens, tout en utilisant des données synthétiques, mais cela s’avère être un processus long et compliqué.
Quelles sont les implications financières dues aux retards de développement de GPT-5 ?
Les retards chez OpenAI peuvent entraîner des coûts élevés, avec des dépenses pouvant atteindre des centaines de millions de dollars sans garantie d’obtenir un produit abouti.
Pouvez-vous expliquer le concept de données synthétiques utilisé par OpenAI ?
Les données synthétiques sont des données générées par intelligence artificielle afin de former le modèle, mais leur utilisation a montré des limitations, comme des réponses incohérentes ou erronées.
Quel est le lien entre la valorisation d’OpenAI et le succès de GPT-5 ?
La valorisation d’OpenAI, évaluée à 157 milliards de dollars, dépend fortement du succès de GPT-5 ; si le modèle ne fonctionne pas comme prévu, cela pourrait avoir un impact négatif sur la confiance des investisseurs.
Quelles alternatives OpenAI a-t-il pour le développement de modèles d’IA plus performants ?
OpenAI pourrait envisager de collaborer avec d’autres entreprises pour partager des ressources ou d’explorer des méthodes différentes de formation qui nécessitent moins de données.
Combien de temps OpenAI prévoit-il pour le développement complet de GPT-5 ?
Initialement, le modèle était supposé être disponible aux environs de mi-2024, mais en raison des difficultés rencontrées, cette échéance pourrait être prolongée.

Hugo Mollet
Hugo Mollet
Rédacteur en chef pour la rédaction média d'idax, 36 ans et dans l'édition web depuis plus de 18 ans. Passionné par l'IA depuis de nombreuses années.
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