Google s’apprête à autoriser les enfants de moins de 13 ans à utiliser son chatbot Gemini

Publié le 2 mai 2025 à 23h01
modifié le 2 mai 2025 à 23h01
Hugo Mollet
Hugo Mollet
Rédacteur en chef pour la rédaction média d'idax, 36 ans et dans l'édition web depuis plus de 18 ans. Passionné par l'IA depuis de nombreuses années.

Google s’apprête à révolutionner l’accès aux technologies numériques pour les enfants de moins de 13 ans en intégrant son chatbot Gemini dans la vie des jeunes utilisateurs. Cette initiative soulève des interrogations fondamentales sur les enjeux de sécurité et de protection des données en ligne. L’émergence des chatbots réalisés par des géants technologiques intensifie la compétition sur un marché qui requiert une vigilance accrue face aux risques potentiels. Loin d’être parfaits, ces systèmes d’intelligence artificielle doivent être encadrés afin de garantir une utilisation saine et éthique des nouvelles technologies par les plus jeunes.

Google et l’accès des enfants au chatbot Gemini

La semaine prochaine, Google permettra aux enfants de moins de 13 ans d’accéder à son chatbot Gemini, selon des informations rapportées par The New York Times. Cette décision intervient dans le cadre d’une initiative visant à intégrer les jeunes utilisateurs dans l’écosystème numérique, sous la responsabilité des parents.

Gestion parentale via Family Link

Les enfants souhaitant utiliser Gemini devront disposer d’un compte Google géré par leurs parents, en se servant du service Family Link. Ce dispositif permet aux familles d’accéder à divers services de Google tout en garantissant un cadre de sécurité adapté. La société a précisé que Gemini inclura des garde-fous spécifiques pour les jeunes utilisateurs afin de minimiser les risques potentiels liés à l’utilisation de l’IA.

Les enjeux de l’IA pour les jeunes

La montée de l’intérêt pour les chatbots chez les jeunes coïncide avec une période où la technologie IA se développe rapidement. Malgré les promesses de ces outils, la réalité montre que leur performance reste inégale. La UNESCO a d’ailleurs récemment exhorté les gouvernements à réguler l’utilisation de l’IA générative dans l’éducation. Il est recommandé d’imposer des limites d’âge pour les utilisateurs et d’établir des garde-fous robustes concernant la protection des données et la vie privée.

Les préoccupations des experts

Des spécialistes de l’éducation, ainsi que des chercheurs en psychologie, expriment des réserves concernant l’impact des chatbots sur le développement cognitif des enfants. Le risque de dépendance à ces technologies et leur influence sur les interactions humaines sont des points soulevés par plusieurs experts. L’éducation parentale et les ressources disponibles pour initier les enfants à l’intelligence artificielle sont donc cruciales pour garantir une expérience enrichissante et saine.

Implications futures

Avec l’ouverture de Gemini aux jeunes, Google positionne son produit dans une compétition accrue contre d’autres entreprises, cherchant à capter l’attention d’un public plus jeune. La réponse à cette demande sera surveillée avec attention, tant par les parents que par les instances réglementaires. Les enjeux de confidentialité et de sécurité des données personnelles des enfants demeurent des préoccupations primordiales pour les décideurs politiques et technologiques.

Pour approfondir ce sujet, plusieurs ressources en ligne sont disponibles, dont des discussions sur les meilleures pratiques pour la gestion de l’IA par les parents et l’éducation des enfants à ce sujet. Les informations des agences spécialisées comme peuvent offrir des perspectives intéressantes sur l’initiation des jeunes à l’intelligence artificielle.

Pour en savoir plus sur les derniers développements autour de Gemini, d’autres articles traitent des innovations de Google en matière d’intelligence artificielle et de leurs implications dans différents domaines, y compris l’éducation et la sécurité. Les avancées sont à suivre avec un intérêt particulier, face à l’engouement croissant des jeunes pour les technologies avancées.

Foire aux questions courantes

Comment les enfants de moins de 13 ans peuvent-ils accéder au chatbot Gemini de Google ?
Les enfants de moins de 13 ans peuvent accéder au chatbot Gemini s’ils ont des comptes Google gérés par leurs parents, via le service Family Link. Ce service permet aux familles de gérer les paramètres de confidentialité et les fonctionnalités accessibles à leurs enfants.

Quelles sont les mesures de sécurité mises en place pour les utilisateurs jeunes de Gemini ?
Google a mis en place des gardrails spécifiques pour protéger les utilisateurs plus jeunes. Cela inclut des restrictions sur le type de contenu accessible et des protections concernant la confidentialité et la sécurité des données.

Les données des enfants utilisant Gemini sont-elles utilisées pour entraîner l’intelligence artificielle ?
Non, Google a déclaré qu’ils ne utiliseraient pas les données collectées des enfants pour entraîner leur intelligence artificielle, garantissant ainsi une protection de la vie privée de ces jeunes utilisateurs.

Quelles sont les préoccupations concernant l’utilisation des chatbots par les enfants ?
Des experts et des organisations comme l’UNESCO soulignent que les chatbots peuvent être imparfaits et potentiellement nuisibles. Ils appellent donc à une régulation stricte dans l’éducation, impliquant des limites d’âge et des protections sur les données et la vie privée des utilisateurs.

Pourquoi Google choisit-il maintenant d’autoriser l’accès aux enfants sur son chatbot ?
Google cherche à capter un public plus jeune dans le cadre de la compétition croissante dans le domaine de l’intelligence artificielle et des chatbots, tout en prenant en compte les préoccupations de sécurité et de confidentialité.

Les parents doivent-ils être impliqués dans l’utilisation de Gemini par leurs enfants ?
Oui, la gestion parentale est essentielle. Grâce à Family Link, les parents peuvent contrôler et surveiller les interactions de leurs enfants avec le chatbot, assurant ainsi une utilisation sécurisée et appropriée.

Hugo Mollet
Hugo Mollet
Rédacteur en chef pour la rédaction média d'idax, 36 ans et dans l'édition web depuis plus de 18 ans. Passionné par l'IA depuis de nombreuses années.
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