Donald Trump promulgue une législation fédérale pour lutter contre les deepfakes sexuels et le ‘revenge porn

Publié le 20 mai 2025 à 09h08
modifié le 20 mai 2025 à 09h08
Hugo Mollet
Hugo Mollet
Rédacteur en chef pour la rédaction média d'idax, 36 ans et dans l'édition web depuis plus de 18 ans. Passionné par l'IA depuis de nombreuses années.

La législation fédérale émerge pour combattre les deepfakes sexuels. Le président Donald Trump, accompagné de Melania Trump, a promulgué une loi audacieuse contre la diffusion non consentie d’images à caractère sexuel, marquant une étape significative dans la lutte contre le *revenge porn*. Cette initiative vise à protéger les victimes et à renforcer la responsabilité des plateformes numériques. Alors que le phénomène des deepfakes prolifère, la législation s’intéresse tout particulièrement aux jeunes et aux femmes, souvent ciblées par ces actes ignobles. Le contexte sociétal exige une riposte ferme face à ces atteintes portées à l’image et à la réputation.

Promulgation de la loi Take It Down Act

Le 19 mai 2025, le président américain Donald Trump a signé la loi intitulée Take It Down Act dans la roseraie de la Maison Blanche. Ce texte vise à criminaliser la diffusion non consentie d’images à caractère sexuel, qu’elles soient réelles ou générées par l’intelligence artificielle, communément désignée comme « revenge porn ».

Objectifs de la législation

Cette législation répond à un phénomène en pleine expansion aux États-Unis. La diffusion d’images explicites sans consentement touche particulièrement les jeunes filles et les femmes, créant des situations de harcèlement et d’humiliation. La loi stipule que quiconque diffusera intentionnellement de telles images encourra jusqu’à trois ans de prison.

Soutien bipartisan et mobilisations

Le Take It Down Act a obtenu un soutien significatif des deux partis politiques au sein du Congrès américain. Melania Trump, première dame, a joué un rôle clé en soutenant ce projet de loi, marquant ainsi une attention gouvernementale accrue sur les droits des victimes de ce type de contenu. Son engagement a été renforcé par des invitations à la Maison Blanche pour des jeunes victimes, illustrant les conséquences dévastatrices de ces actes.

Les dangers des deepfakes

Avec l’avènement des outils d’intelligence artificielle, la création de montages photo et vidéo hyperréalistes – les deepfakes – a pris une ampleur alarmante. Ces techniques sont souvent détournées à des fins malveillantes, soulignant le besoin urgent d’une législation adaptative. Les législateurs peinent à rattraper ce phénomène, dont les conséquences sont déjà visibles au sein de la société.

La parole aux victimes

Le témoignage d’une adolescente texane ayant été victime de la diffusion d’images créées sans son consentement a montré la profondeur de l’impact émotionnel. Sa mère, Anna Berry McAdams, a fait part de l’angoisse et de la honte éprouvées par les jeunes filles concernées. Sa déclaration : « Cela pourrait les affecter toute leur vie », souligne l’importance d’agir rapidement pour protéger ceux qui subissent de telles atteintes.

Les conséquences du manquement

La loi impose également des sanctions aux réseaux sociaux qui hébergent ces contenus. En cas de non-retrait dans un délai de quarante-huit heures, les plateformes pourraient encourir des responsabilités civiles, entraînant des conséquences juridiques significatives. Les responsables de ces services doivent donc veiller à respecter cette obligation, renforçant ainsi leur rôle dans la protection des utilisateurs.

Risques de censure et défis législatifs

Des préoccupations ont émergé autour du risque de censure potentielle en raison des termes vagues contenus dans la législation. Des groupes de défense des libertés publiques, comme l’Electronic Frontier Foundation, ont exprimé leurs inquiétudes. Ils ont souligné que la protection des victimes ne doit pas se traduire par une érosion des droits numériques ou une limitation de l’expression légitime sur Internet.

L’évolution nécessaire des lois

Auparavant, seuls quelques États, comme la Californie et la Floride, avaient des lois similaires. La promulgation de cette législation fédérale représente une avancée significative dans la lutte contre le phénomène des deepfakes. Renée Cummings, criminologue et experte en intelligence artificielle, a insisté sur l’importance d’une mise en œuvre rapide et efficace, soulignant que la réponse législative doit évoluer avec les menaces numériques émergentes.

Perspectives d’avenir

Alors que la lutte contre les deepfakes et le revenge porn se renforce, la vigilance demeure nécessaire. La société doit s’assurer que les dispositions législatives établies ne compromettent pas les droits numériques des individus. L’équilibre entre protection et liberté d’expression doit être maintenu afin d’éviter la dérive vers une censure inappropriée.

Pour approfondir le sujet des deepfakes et de la législation, des articles complémentaires détaillent les défis actuels. Vous pouvez consulter le site pour plus d’informations sur l’avenir de l’intelligence artificielle ou ces cas de célébrités victimes de deepfakes. Par ailleurs, plusieurs initiatives prennent place au Royaume-Uni pour contrer les attaques numériques, que vous pouvez découvrir à travers cet article sur les nouvelles initiatives au Royaume-Uni.

Foire aux questions courantes

Qu’est-ce que le Take It Down act promulgué par Donald Trump ?
Le Take It Down act est une loi fédérale signée par Donald Trump le 19 mai 2025, visant à criminaliser la diffusion non consentie d’images à caractère sexuel, qu’elles soient réelles ou générées par l’intelligence artificielle.

Qui est concerné par cette législation sur le revenge porn et les deepfakes ?
Cette législation concerne toutes les personnes, mais elle touche particulièrement les jeunes filles et les femmes, qui sont souvent victimes de ce type de partage non consenti.

Quelles sont les sanctions prévues pour la diffusion d’images explicites sans consentement ?
Les personnes qui partageront intentionnellement des images explicites sans le consentement de la personne concernée pourraient encourir jusqu’à trois ans de prison, en plus de responsabilités civiles pour les plateformes qui ne retirent pas ces contenus rapidement.

Comment le Take It Down act protège-t-il les victimes de deepfakes ?
Cette loi vise à protéger les victimes en rendant illégale la diffusion d’images falsifiées à caractère sexuel sans consentement, ce qui représente une avancée significative dans la lutte contre le harcèlement numérique.

Quels recours ont les victimes si leurs images sont diffusées sans leur consentement ?
Les victimes peuvent signaler les actes auprès des autorités pour qu’une enquête soit menée, mais la mise en œuvre efficace de cette législation dépendra également de la responsabilité des réseaux sociaux.

Quelles sont les responsabilités des plateformes de médias sociaux concernant cette loi ?
Les plateformes doivent retirer rapidement les images non consenties, sous peine de faire face à des sanctions civiles si elles ne respectent pas un délai de quarante-huit heures.

Quels défis peuvent survenir lors de l’application du Take It Down act ?
Les défis incluent la mise en œuvre rapide et fiable de la loi, ainsi que le besoin d’assurer qu’elle ne mène pas à une censure excessive de l’expression sur Internet.

Quelle est l’importance du soutien de Melania Trump pour le Take It Down act ?
Le soutien de Melania Trump met en lumière le problème du harcèlement en ligne et contribue à sensibiliser le public sur les risques associés à la diffusion d’images à caractère sexuel sans consentement.

En quoi cette législation est-elle différente des lois existantes dans certains États ?
Alors que certains États avaient déjà des lois contre le revenge porn, le Take It Down act introduit une législation fédérale plus uniforme et significative pour aborder ce problème à l’échelle nationale.

Hugo Mollet
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Rédacteur en chef pour la rédaction média d'idax, 36 ans et dans l'édition web depuis plus de 18 ans. Passionné par l'IA depuis de nombreuses années.
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