Les réseaux sociaux sont devenus des monstres qui tourmentent nos enfants. Michael Miller, président de News Corp Australia, s’élève contre les dangers omniprésents de ces plateformes. *Victimes de désinformation, nos jeunes naviguent sur des chemins périlleux, exposés à des algorithmes malveillants.*
La responsabilité des entreprises technologiques soulève des questions fondamentales. Miller dénonce l’incohérence des lois actuelles, qui semblent protéger ces géants face à des conséquences réelles. *Un appel à l’unité des médias s’impose pour défendre des valeurs essentielles.*
Les enjeux de cette problématique dépassent le cadre numérique, touchant le tissu même de notre société.
Les réseaux sociaux comme menace sociétale
Michael Miller, président exécutif de News Corp Australia, a désigné les réseaux sociaux comme de véritables menaces à la cohésion sociale mondiale. Lors d’une intervention au Melbourne Press Club, il a dénoncé la désinformation et les dangers que ces plateformes font peser sur les plus vulnérables. Miller a raisonné sur l’impact nocif des algorithmes sur nos enfants, soulignant qu’ils sont de plus en plus ciblés et manipulés.
L’impact négatif sur les jeunes
Miller a exprimé son inquiétude quant à la radicalisation des individus, non pas à grande échelle, mais pour des personnes spécifiques qui adoptent des messages simplistes. Il a averti que cette exposition à des contenus biaisés contribue à une désinformation croissante et à l’incapacité de percevoir des perspectives diverses. Les jeunes, en particulier, se retrouvent piégés dans des bulles informationnelles qui amplifient leur vulnérabilité.
Le rôle des médias traditionnels
Le président de News Corp a plaidé pour un renforcement du rôle des médias traditionnels dans la lutte contre les maux sociaux provoqués par ces plateformes. « Le rôle de la presse doit consister à fournir des informations basées sur des faits », a-t-il déclaré. Selon lui, le secteur médiatique doit s’unir pour empêcher une érosion de son intégrité et de sa pertinence.
Appel à la réglementation
Miller a réclamé une attention réglementaire plus rigoureuse envers les entreprises de technologie. Il a souligné une disparité entre la réglementation des entreprises comme Optus, qui ont récemment été tenues responsables après une panne de service, et l’absence de responsabilité imposée aux entreprises de réseaux sociaux. « Comment une entreprise comme Optus peut-elle être sujette à des règles strictes tandis que les grandes technologies échappent à toute législation ? », a-t-il interrogé.
Sur le droit d’auteur et l’IA
Miller a également contesté les initiatives des entreprises de technologie visant à modifier la législation australienne sur le droit d’auteur pour permettre à l’intelligence artificielle d’utiliser des contenus protégés sans compensation. Il a qualifié cette dérive de légitimation du vol, insistant sur le fait que l’argument selon lequel cela attirerait des investissements massifs est dénué de fondement.
Les conséquences pour le secteur
Une rixe s’est installée entre les médias traditionnels et les plateformes numériques. Miller a mis en avant que, comparés aux entreprises technologiques, les médias doivent s’aligner sur une stratégie commune pour sauvegarder leurs contenus. « Nous avons un combat commun », a-t-il affirmé, afin de préserver la valeur de l’information contre la vague d’accaparement des contenus par les géants du numérique.
Protection des enfants
La mise en œuvre d’une interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans est déjà sur les rails. Miller a rappelé que cette mesure doit être obligatoirement appliquée lorsque celle-ci prendra effet en décembre. Le président a redit son engagement pour la protection des jeunes utilisateurs et a souhaité que cette initiative rencontre le succès souhaité.
Réactions à l’étranger
Concernant les possibles répercussions de réglementations australiennes sur les entreprises américaines, Miller a affirmé que chaque entité doit se plier aux lois du pays dans lequel elle opère. Les entreprises étrangères opérant en Australie doivent respecter les lois locales sans exception. Ce cadre légal semble un aspect largement ignoré par certains acteurs du marché numérique.
Pour plus d’informations sur l’impact de l’IA dans l’industrie médiatique, consultez cet article sur les légalité d’utilisation des images générées par l’IA. Par ailleurs, des analyses démontrent que 96% des professionnels des réseaux sociaux intègrent l’intelligence artificielle dans leur stratégie, un phénomène relaté ici : étude sur l’adoption de l’IA en France.
Foire aux questions courantes
Pourquoi Michael Miller, le président de News Corp Australia, qualifie-t-il les réseaux sociaux de « monstres » ?
Michael Miller évoque que les réseaux sociaux contribuent à des problèmes de cohésion sociale et promeuvent la désinformation, ce qui nuit particulièrement aux jeunes utilisateurs.
Quels impacts les réseaux sociaux ont-ils sur les enfants selon Michael Miller ?
Il souligne que les algorithmes des réseaux sociaux peuvent tourmenter les enfants, en les exposant à des contenus nuisibles et en promouvant des comportements autodestructeurs.
Quelles mesures Michael Miller propose-t-il pour protéger les enfants des dangers des réseaux sociaux ?
Il appelle à une interdiction stricte des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans, une mesure que News Corp a soutenue.
Comment les médias peuvent-ils combattre l’influence nocive des réseaux sociaux ?
Miller suggère que les médias doivent adopter une position unie pour informer le public avec des contenus basés sur des faits, afin de contrer la désinformation présente sur les plateformes sociales.
Quel rôle le gouvernement australien doit-il jouer dans la régulation des réseaux sociaux ?
Michael Miller exhorte le gouvernement à mettre en place des réglementations strictes pour les entreprises de médias sociaux, en assurant des responsabilités similaires à celles imposées aux compagnies de communication traditionnelles.
Pourquoi est-il important de ne pas donner gratuitement le contenu aux entreprises de technologie ?
Selon Miller, fournir du contenu sans compensation légitime le vol et menace la viabilité économique des entreprises de médias.
Qu’est-ce que la « deuxième grande vol » mentionnée par Michael Miller ?
Il fait référence aux tentatives des entreprises technologiques d’accéder à du contenu journalismique sans payer, après le premier vol qui a été le transfert des revenus publicitaires des médias vers les réseaux sociaux.
Comment les médias peuvent-ils regagner la confiance du public face aux réseaux sociaux ?
Les médias doivent se concentrer sur l’établissement de la crédibilité et la fourniture d’informations vérifiées pour se distinguer des contenus souvent trompeurs sur les réseaux sociaux.





